Fès
Dans le récit personnel de son voyage au sein de l’ambassade envoyée à Fez au printemps 1889, Pierre Loti (1850-1923) met en scène l’Athènes africaine avec le génie d’un peintre orientaliste. De l’extraordinaire réception offerte par le sultan Moulay-Hassan au spectacle interdit des terrasses réservées aux femmes, il faut que la lumière brille sur des ruines pour séduire le célèbre voyageur qui se disait « l’âme à moitié arabe ».
« Cette ville, qui paraît si maussade et si noire à qui la parcourt sans lever la tête, déploie toute sa vie féminine et élégante le soir sur ses toits, à ces heures dorées de la fin du jour. »
Texte extrait de Au Maroc, publié en 1890.
Format 11x8cm, 77 pages.
Editions Magellan et Cie, juin 2005.