Joseph Caillaux, traître ou visionnaire
Si son épouse n’avait pas assassiné Calmette, le « patron » du quotidien Le Figaro, en 1914, Joseph Caillaux aurait sans doute été élu Président de la République à la place de Clemenceau. Dès lors le destin de la France, et celui de l’Europe, auraient été tout autres.
Il a été condamné par une Haute Cour de justice pour intelligence avec l’ennemi et haute trahison.
Ce « visionnaire » s’il avait été entendu et écouté aurait sans doute évité à la France la première Guerre mondiale (1914-1918) et ses conséquences : l’apparition du nazisme, la montée au Pouvoir d’Adolf Hitler et, peut-être, la IIe Guerre mondiale (1939-1945).
Avec Jean Jaurès, Clemenceau, Gambetta et Poincaré, Caillaux fut l’un des hommes forts et incontournables de notre IIIe République. De nombreuses fois ministre des finances, président du Conseil et vice-président, Joseph Caillaux a été « l’inventeur » de l’impôt sur les revenus.
L'auteur:
Engagé par Albert Camus à l’âge de quinze ans comme pigiste pour le quotidien Alger Républicain, Manuel Gomez devient chef de rubrique à La Dépêche d’Algérie. Correspondant de L’Aurore durant la guerre d’Algérie, il rejoint la rédaction parisienne en 1960 afin de « couvrir » le « procès des barricades » et celui des généraux Salan et Jouhaux. C’est ainsi qu’il devient chroniqueur judiciaire des quotidiens L’Aurore et Le Méridional de Marseille.
Auteur: Manuel Gomez
290 pages
ISBN : 9782353745302