Taxi pour Delta
Le changement de saison ne modifie en rien cette sensation étrange de vivre et de mourir à l’identique des vers chantés par Ovide dans Les Métamorphoses.
Dans ce silence qui préfigure la mort héroïque et la destinée implacable, la toile d’une sédition se tisse inexorablement. Mais, à quoi bon enseigner culture et droit juste, quand le non-dit d’un racisme viscéral conduit aux extrêmes ?
L’amour, la haine, l’amour de la haine, organisent « torture » et meurtres. On veut tuer, on tue et au bout du compte : on aime tuer, car seuls les Dieux possèdent ce souverain pouvoir.
Devenir Taxi pour Delta, le chauffeur attitré du chef des commandos tueurs, c'est entreprendre un voyage dans un Alger irrémédiablement adossé à la mer méditerranée. La terreur s’y éternise en mirage pour leurrer les cœurs vaillants, car le terrorisme demeure le socle (Al quaïda) des résistances modernes.